samedi 3 octobre 2009

L'automne


Première vraie fin de semaine d'automne. Pluie forte prévue pour deux jours. Des corrections à la pelle. Un devoir de photo. Mais, oh bonheur, Alexandre et Turbo blonde sont venus montrer leur photos de Chine. Vivement la retraite que je puisse aussi aller me promener par là.
Dans le Devoir de vendredi Joblo parle de cette question si brûlante... si on peut dire, les hommes québécois ne veulent pas draguer.
J'ai tellement envie d'écrire des bêtises sur Réseau contact. Leur dire, à tous ces hommes qui viennent me voir et qui ne laissent jamais un mot, combien ils perdent une belle occasion de s'essayer. Combien je serais sensible à leurs oeillades et leurs beaux mots mais rien... de rien...
Tiens, j'ai vu revenir un monsieur qui m'écrivait quand j'étais à Louvain-la-Neuve durant mon dernier séjour. Il a arrêter la correspondance parce qu'il avait trouvé une ancienne collègue. Durée de l'absence du Réseau... 1 an.
Et pour en revenir à Joblo, elle a rencontré le xième homme de sa vie, tout ça en direct dans le Devoir!

samedi 19 septembre 2009

fin d'été, automne ensoleillée


Je viens de finir de lire «Là où les tigres sont chez eux» de Jean-Marie Blas de Roblès. Un livre somme mais que j'ai trouvé difficile. Plus j'y avançais plus le malaise montait. Je n'aime pas le désespoir, le cynisme, les affaires foireuses qui évidemment tournent mal. Mais quelle érudition, quelle écriture... magnifique.
Ce que j'en ai retenu c'est cette idée de faire écrire des carnets à un des héros, Eléazard. Un mot, une impression. Le tout sous une forme lapidaire. J'ai adopté, j'en fais mentalement en marchant, en attendant le bus, en sortant de cours ou ce réunion.
Voici ce que ça donne:
Réunion: refaire pour la 10è fois la même bataille, vivement la retraite
Attendre le bus: regarder passer les voitures... me semble qu'elles sont de plus en plus grosses. Rapport inverse entre la voiture et le volume du conducteur.
Soleil d'automne: pas chaud mais tellement lumineux
Tennis: à chaque balle bien frappée une frustration d'évacuée. Jouer le soir évacue toutes les foutues réunions de la journée
Changer de boss: refaire le monde une fois de plus, en réunion évidemment!

dimanche 23 août 2009

En pensant à la rentrée




La rentrée... ma dernière rentrée.
Avant, comme l'an dernier une halte bienfaisante à l'Île aux Basques. Le renard a fait fuir les lièvres et les campagnols... ceux qu'il n'a pas mangé.
Revenir de là, c'est dur. Je me perds. Trop de tentations, de choses futiles à faire: regarder la télé, un scrabble à l'ordi et le reste. Alors que sentir monter et descendre la mer, écouter les oiseaux de rivage puis des forêts, se coucher quand la lumière baisse trop, se lever quand le soleil chauffe à peine, tout ça: c'est vraiment bon! Et aussi parler peu ... le minimum.

L'amitié aussi, c'est bon, très bon. Je n'y pense pas assez prise dans le tourbillon. Il y a bien des choses que la vie de tous les jours occulte. La chance que j'ai d'être vieille et en santé. La seule des 3 à ne pas avoir un problème de santé connu, la seule aussi qui peut compter sur la glucosamine pour palier aux douleurs d'arthrose. Un détail? Non, vivre sans avoir mal : un privilège.

Ce n'est pas à la nouvelle année que je prends des résolutions, mais là au bord du fleuve, une bière à la main, face à la drôle d'église Notre-Dame des Neiges de Trois-Pistoles, qui semble flotter sur la brume. Les résolutions:
- essayer de vivre l'essentiel, le moment présent, de me délester du superflu, de l'inutile
- de m'accepter telle que je suis: superficielle, peureuse face à mes profondeurs, une artiste sans projet artistique qui fait dans le décoratif
- être une bonne mère, une bonne amie, un bon prof.
- ne plus me diperser, contrôler mon hyperactivité

C'est tout pour ce soir, je m'en vais manger la soupe aux Gourganes fraîchement faite.

lundi 3 août 2009

L'été passe, la vie passe


L'été passe vite. Le mois de juillet a été le plus froid depuis bien des années. Août commence plutôt bien.
Je suis retournée près de 20 ans en arrière en allant passer une nuit au phare de l'Île du pot avec Hélène. Y ai croisé ma passion de jadis. Il n'est reste rien , pas même une braise tiède.
Est-ce ça vieillir? Quelque part j'espérais rallumer une flamme dans ces yeux. Pas quelque chose de durable, mais au moins un souvenir. Rien. Hélène, observatrice impartiale me l'a bien répété: rien de rien, il ne reste rien.
Quelques jours plus tard, j'ai rencontrer l'autre passion de la même époque (!), à l'épicerie. Mais, là oui, il reste quelque chose, de la tendresse, un intérêt. Nous nous sommes quitté par un baiser sur le coin des lèvres.
Et de nouveau la même question: puis-je de nouveau tomber amoureuse? Je pense que oui mais pas d'un inconnu, une amitié qui glisserait vers plus . Amireux comme dans la chanson, la différence d'âge en moins.
Mais lequel de mes ex me plait encore... seul le dernier rencontré, mais il est bien marié. Et de qui dans mes amis... encore un ou l'autre, tous bien mariés. Je vais attendre qu'ils deviennent veufs. Mais je ne veux de mal à personne. Patience. Ça ne me pose aucun problème de toute façon actuellement je n'ai pas le temps!
Ce temps qui file. Il ne reste presque plus de jours avant la reprise des cours. Le travail prévu n'est qu'à peine commencé. Mais il reste encore le séjour de filles à l'Île aux Basques. L'amitié... ça, ça compte vraiment et ça ne passe pas. La paix sur le fleuve, les couleurs, les oiseaux, les rires, les livres, les repas pour contrer l'anorexie!

dimanche 5 juillet 2009

Pauvre soleil



Il a bien de la peine à percer depuis une semaine. Espérons...
La semaine dernière alors que les déménagements de Québec flottaient littéralement dans la pluie, il y avait de larges éclaircies dans Charlevoix. J'ai eu le bonheur de visiter le Jardin des 4 vents entre soleil et pluie, des couleurs avivées par les averses, des perles de pluie sur les pétales et des écharpes de brume sur les paysages. Magique!
À lire absolument dans le dernier Châtelaine la chronique de Josée Blanchette: congé d'amour pour toujours. Le lien vous amène à son blog pas au texte en question que j'ai cherché en ligne en vain. Mais non... il n'existe que sur papier. Citations «une légion d'ancien ont rendu les armes, pris congé des grands élans, des promesses éternelles et du feu sacré (...) Je n'ai plus de libido, je suis libérée des hommes, je suis si bien seule... (...) Elle vient de se séparer et se sent vaguement coupable (...) La vie est trop courte à notre âge.» Et comme je me reconnais!
La semaine dernière un ex, très ancien, est venu passer la fin de semaine à la maison. D'abord j'ai compris pourquoi il était ex et ensuite, je me suis dit plus jamais... jamais... quel qu'il soit. Je vous entend dire : attend, il tombera du ciel. Mais en mon for intérieur je pense que je ne le relèverai pas.
À voir pour la nostalgie et le réalisme: l'heure d'été. La mort d'une femme de 75 ans très réaliste et seule et ses conséquences sur les proches et les objets. Les grands enfants qui ne veulent pas voir leur mère comme elle était, les besoins d'argent plus forts que la garde des souvenirs, les petits enfants oubliés... Le tout dans un décor à faire rêver surtout par un soir de pluie battante!
Comme disait mon père: les Français ne sont pas riches... ils ont du bien!

dimanche 21 juin 2009

la pluie...

L'été commence aujourd'hui. Mais il est comme l'âge, où est le «vrai»été? Est-ce celui de la météo, du calendrier scolaire ou celui des astres? Pour la météo on repassera. La dernière semaine du printemps fut superbe mais dès que le week-end pointe son nez: c'est nettement moins agréable. Je ne ferai pas comme d'autres vieux dire que c'était mieux dans mon jeune temps. D'abord parce que j'ai changé de continent et ensuite parce qu'en Belgique le soleil était rare.

Incontestablement, pour reprendre le thème central du blog, le temps passe. Radio-Canada coupe dans ses budgets et pousse bien des personnes vers la porte. Toutes ces voix qui m'ont accueillies au Québec disparaissent des ondes: Denise Faille... et tant d'autres. Ce matin Gilles Archambault en faisait une chronique sur le ton que j'aurais aimé prendre. Malheureusement ce clip n'est pas disponible sur le site de Radio-Canada. Mais, pour rester dans le thème radio, il n'y a pas que les retraites qui font mal, les émissions coupées faute de fond désolent aussi. Des amis perdus. Des talents laissés sur le bord de la route. Et cette impression d'impuissance face aux couperets des dollars, du temps, et d'un gouvernement inculte.

Heureusement, il y a de belles choses qui reviennent avec l'été comme la 3è édition de la Biennale du lin de Portneuf, toujours aussi belle, intelligente, inventive organisée par des gens simples, hyperperformants, sympathiques et doués pour recevoir les autres! Un des rêves de ma future vie d'artiste serait d'exposer au Vieux Presbytère ou au Moulin. Une idée à retenir: un vernissage au blanc pétillant, fraises et chocolat. Joyeux, santé et délicieux!

J'avais prévu un dimanche plein de matchs de tennis... ce sera du gymnase, du travail et du ménage.

dimanche 14 juin 2009

L'été



Un choc, le dernier message date de fin mars. Alors que je promettais d'écrire plus régulièrement.

Depuis, tant de choses. Mais surtout un certain bonheur. La vie de «vieille seule» qui s'installe. La retraite qui s'apprivoise, je commence à vivre les «derniers» machins: dernier cours de ceci, dernière collation des grades, dernière opération admission... non avant-dernière. Et aussi je commence à planifier des voyages, ma démarche d'artiste, m'occuper de maman.

Mais, je n'ai plus d'enfant dans la vingtaine, aujourd'hui Alexandre a eu 30 ans. C'est sans doute pourquoi j'ai choisi d'illustrer le mot par des jeunes oisons de Bernaches photographiés dans un parc de Bruxelles.

Par ailleurs je me sens plus jeune que jamais. Dur à gérer d'ailleurs ces fossés entre l'âge physique, l'âge mental et l'âge du calendrier. Lequel est le vrai? La publicité d'un élixir quelconque disait qu'on a l'âge de ses artères. Je me sens un âge x qui me fait sursauter quand je me vois vieille dans le miroir. Je me sens rejetée socialement quand je vois que personne ne m'écrit sur les sites de rencontre, 61 ans: une tare.

Hier, Thérèse a redéménagé à Québec. Le bonheur de la savoir amoureuse avec un gars bien, plus près de moi, dans une ville où elle se sent bien. Mais après une journée de déménagement... j'ai senti mon âge . Couchée à 20h30, endormie à 20h31, réveillée 11h plus tard. En superforme!

vendredi 27 mars 2009

Le temps file... les résolutions ne tiennent pas


Actuellement je suis fatiguée après chaque journée de travail et je colle devant la télé. Tout ce que je voulais éviter en passant la soixantaine. Mercredi j'ai éviter ça, pas vu la dernière des Invincibles, je me suis mise au lit à 20h30.
Ce soir... décadence: l'ordi sur les genoux et les yeux vissés sur Di Stasio . La chatte veut absolument monter sur mes genoux, je la repousse, pauvre minette. Aux pubs, je zappe. Tout ce que j'ai toujours détesté chez les autres. Comble, quand je serai prête à aller me coucher, je serai morte de faim. De la cuisine italienne... une purée de pomme de terre qui a l'air divine, du parmesan en masse, du lapin aux olives.
J'ai donné hier le cours sur les médias sociaux en expliquant aux étudiants le temps que ça prenait de tenir un blog. Parler en connaissance de cause, quand je ne suis pas capable d'écrire ici plus que 2 fois par mois, je vais sur face Book une fois sur un jamais, j'interviens sur twitter à la vitesse de l'escargot et sur Flickr... pas plus assidue. Il faut dire que quand j'embarque sur Flickr, je reste longtemps il y a vraiment tellement de belles choses.
Je me fais des programmes pour la retraite, bloguer tous les jours, mettre sur pied un groupe de lecture avec site web. Je rêve. Faut croire que la vie d'aujourd'hui ne me suffit plus. Ce n'est pas une bonne idée, il faut que je me recentre sur le présent. Bonne nuit.

dimanche 8 mars 2009

Le printmps s'en vient

Journée des femmes, soleil, printemps, dimanche de fin de semaine de lecture ... Tout pour plaire. Et pourtant tout aussi pour rager.
Selon l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican, la machine à laver aurait été le facteur le plus important de l'émancipation des femmes. N'importe quoi... et pour ajouter l'insulte à l'injure elle aurait été inventée par un théologien allemand en 1767. Je suis sûre que si une femme, à cette époque, avait eu accès à des études d'ingénieur et au crédit pour de la recherche et du développement ou même simplement à du temps pour réfléchir et créer, elle en aurait inventé une et bien meilleure!
J'ai été voir un film ce soir, sur l'exploitation d'une femme, Le silence de Lorna des frères Dardenne, prix du meilleur scénario à Canne cette année. Touchant. Éprouvant.
Et, à l'émission La libraire francophone, revue d'un livre Lune captive dans un oeil mort, thiller sur des vieux qui s'achètent une maison dans une «gated community» du midi. L'auteur parle des vieux avec un tel mépris -en entrevue, dans le livre je ne sais pas- que mes 61 ans en sont tout révoltés. Il va sans doute falloir que je m'y fasse à ce mépris des à peine moins vieux pour les vraiment vieux. Pascal Garnier, l'auteur, est né en 1949. Soixantenaire lui-aussi.
Étonnement puis tristesse d'avoir appris la mort d'un voisin, croisé quasiment quotidiennement depuis que j'habite ici, Claude Guertin, peintre et prof de droit, mort à 55 ans en jouant au squash. Je me sentais très vivante et surtout très privilégiée en jouant au tennis samedi soir.
Et que la neige fonde...

dimanche 15 février 2009

St-Valentin


Tous les médias s'y sont mis, St-Valentin oblige, il n'est question que d'amour ou d'amours. Dans le Devoir, une bien belle histoire d'un homme qui, 60 ans plus tard, a été sonner à la porte de l'amour de ses 15 ans. Les deux octogénaires sont fiancés. Ce serait dur pour moi, ils sont trop loin mes anciens amoureux. Est-ce que je les accueillerais bien? Je n'en sais trop rien. C'est sûr que ce serait plus simple que de commencer une relation à 0. Ce qui me fait si peur.

Pour me parler d'amour, j'ai relu les cartes reçues pour mes 60 ans. Ça vaut toutes les St-Valentin du monde!

L'hiver touche à sa fin, il ne fait plus froid, la neige folle tombe tranquillement. Encore quelques semaines et les oies passeront. J'ai mis des graines tard pour les oiseaux. Et c'est un écureuil qui les a trouvées. Il s'assied carrément dans le tas après en avoir enlevé le couvercle.

dimanche 1 février 2009

61 ...


Samedi soir, grand soir, nouveau gendre, fête de mes 61 ans... J'ai fait un effort, voici ce que ça a donné. Soirée bonheur.
Dimanche soir tranquille, cinéma Slumdog millionnaire, au Clap par habitude, bière, chips. Ça vaut bien la peine de faire de l'exercice le matin pour tomber dans les calories vides le soir. Sur le feu mijote un ragoût d'agneau au curry, désolée je n'ai pas encore monter le blog de recettes.
Il faudrait un jour que je fasse une étude approfondie des différences entre amitiés féminine et masculine. J'aime la solidarité féminine, je m'y sens bien. Mieux même maintenant que j'ai vieilli, que mes hormones féminines sont au plus bas, que le sexe ne me dit plus rien mais que la tendresse me parle tous les jours.

dimanche 18 janvier 2009

Dimanche de tempête


Sortir d'une vague de froid, bleue, claire, cristalline pour s'installer dans la poudrerie, opaque, mouvante... vive l'hiver. De la maison impossible à chauffer je suis passée à la maison craquant de toutes ses membrures. Il faudra bientôt que je pense à nouveau à vider le toit. L'appel que j'ai fait sur le site de rencontre pour un pelleteur n'a suscité aucune réponse. Les hommes de ce site manquent drôlement de sens de l'humour, de l'autodérision et de l'engagement.

Cet après-midi je suis allée écouter à l'École des Arts visuels une conférence sur Betty Goodwin. Le genre de conférence intimiste d'un ami sur une amie décédée récemment. L'oeuvre vue de l'intérieur ou presque. Une après-midi qui donne le goût de ressortir tout ce que j'ai fait et d'y trouver un fil conducteur. Je ne me prends pas pour une autre mais j'aimerais quand même savoir après quoi (qui) je courre en écrivant ou en peignant. À quoi me sert cette quête de connaissances qui m'a poussée à reprendre mes études en Arts? Comme si je n'avais pas assez de chose à faire.

J'ai reçu cette semaine une première lettre de Martha, un roman épistolaire en 26 épisodes de Marie Laberge. Une auteure dont j'aime certaines oeuvres, pas toutes mais dont je me réjouis de l'initiative. C'est bien parti, on a envie de recevoir la seconde. J'y ai abonné Maman, la seule chose que je crains c'est qu'elle ne se rappelle pas qu'il s'agit d'un roman, qu'elle pense Martha vraie et qu'elle en jette les lettres pour raison d'erreur d'expéditeur. J'en discuterai avec elle en mai prochain.

mercredi 7 janvier 2009

Nouvelle année, nouvelle rentrée



Bien des réflexions durant ces vacances. Qu'est-ce que le temps, la famille, les relations, l'individualité... et la dépendance à internet. Hier et ce matin internet entrait mal. Avec l'aide du fournisseur de service, j'ai trouvé le bobo. Entre temps j'étais tellement irascible, frustrée, que j'en ai eu, littéralement, mal au ventre. La chose n'est peut être pas tout à fait réglée puisque je ne parviens pas à télécharger de photos aujourd'hui.

En écoutant la radio, où ils profitent des fêtes pour repasser des émissions, deux réflexions dans le cadre d'une série «vivre autrement»: «se conformer c'est disparaître» et, plus dure encore, mais la suite de la précédente « il y a des gens qui meurent sans être nés». J'y repense tous les jours.
Mon neveu Pierre a passé les fêtes ici, loin de la famille belge, il est né, accouché par lui-même, malgré sa famille immédiate qui ne voulait pas de cet accouchement. Je souhaite une chose, qu'il puisse grandir et en accoucher d'autres!