dimanche 18 janvier 2009

Dimanche de tempête


Sortir d'une vague de froid, bleue, claire, cristalline pour s'installer dans la poudrerie, opaque, mouvante... vive l'hiver. De la maison impossible à chauffer je suis passée à la maison craquant de toutes ses membrures. Il faudra bientôt que je pense à nouveau à vider le toit. L'appel que j'ai fait sur le site de rencontre pour un pelleteur n'a suscité aucune réponse. Les hommes de ce site manquent drôlement de sens de l'humour, de l'autodérision et de l'engagement.

Cet après-midi je suis allée écouter à l'École des Arts visuels une conférence sur Betty Goodwin. Le genre de conférence intimiste d'un ami sur une amie décédée récemment. L'oeuvre vue de l'intérieur ou presque. Une après-midi qui donne le goût de ressortir tout ce que j'ai fait et d'y trouver un fil conducteur. Je ne me prends pas pour une autre mais j'aimerais quand même savoir après quoi (qui) je courre en écrivant ou en peignant. À quoi me sert cette quête de connaissances qui m'a poussée à reprendre mes études en Arts? Comme si je n'avais pas assez de chose à faire.

J'ai reçu cette semaine une première lettre de Martha, un roman épistolaire en 26 épisodes de Marie Laberge. Une auteure dont j'aime certaines oeuvres, pas toutes mais dont je me réjouis de l'initiative. C'est bien parti, on a envie de recevoir la seconde. J'y ai abonné Maman, la seule chose que je crains c'est qu'elle ne se rappelle pas qu'il s'agit d'un roman, qu'elle pense Martha vraie et qu'elle en jette les lettres pour raison d'erreur d'expéditeur. J'en discuterai avec elle en mai prochain.

mercredi 7 janvier 2009

Nouvelle année, nouvelle rentrée



Bien des réflexions durant ces vacances. Qu'est-ce que le temps, la famille, les relations, l'individualité... et la dépendance à internet. Hier et ce matin internet entrait mal. Avec l'aide du fournisseur de service, j'ai trouvé le bobo. Entre temps j'étais tellement irascible, frustrée, que j'en ai eu, littéralement, mal au ventre. La chose n'est peut être pas tout à fait réglée puisque je ne parviens pas à télécharger de photos aujourd'hui.

En écoutant la radio, où ils profitent des fêtes pour repasser des émissions, deux réflexions dans le cadre d'une série «vivre autrement»: «se conformer c'est disparaître» et, plus dure encore, mais la suite de la précédente « il y a des gens qui meurent sans être nés». J'y repense tous les jours.
Mon neveu Pierre a passé les fêtes ici, loin de la famille belge, il est né, accouché par lui-même, malgré sa famille immédiate qui ne voulait pas de cet accouchement. Je souhaite une chose, qu'il puisse grandir et en accoucher d'autres!