dimanche 23 août 2009

En pensant à la rentrée




La rentrée... ma dernière rentrée.
Avant, comme l'an dernier une halte bienfaisante à l'Île aux Basques. Le renard a fait fuir les lièvres et les campagnols... ceux qu'il n'a pas mangé.
Revenir de là, c'est dur. Je me perds. Trop de tentations, de choses futiles à faire: regarder la télé, un scrabble à l'ordi et le reste. Alors que sentir monter et descendre la mer, écouter les oiseaux de rivage puis des forêts, se coucher quand la lumière baisse trop, se lever quand le soleil chauffe à peine, tout ça: c'est vraiment bon! Et aussi parler peu ... le minimum.

L'amitié aussi, c'est bon, très bon. Je n'y pense pas assez prise dans le tourbillon. Il y a bien des choses que la vie de tous les jours occulte. La chance que j'ai d'être vieille et en santé. La seule des 3 à ne pas avoir un problème de santé connu, la seule aussi qui peut compter sur la glucosamine pour palier aux douleurs d'arthrose. Un détail? Non, vivre sans avoir mal : un privilège.

Ce n'est pas à la nouvelle année que je prends des résolutions, mais là au bord du fleuve, une bière à la main, face à la drôle d'église Notre-Dame des Neiges de Trois-Pistoles, qui semble flotter sur la brume. Les résolutions:
- essayer de vivre l'essentiel, le moment présent, de me délester du superflu, de l'inutile
- de m'accepter telle que je suis: superficielle, peureuse face à mes profondeurs, une artiste sans projet artistique qui fait dans le décoratif
- être une bonne mère, une bonne amie, un bon prof.
- ne plus me diperser, contrôler mon hyperactivité

C'est tout pour ce soir, je m'en vais manger la soupe aux Gourganes fraîchement faite.

lundi 3 août 2009

L'été passe, la vie passe


L'été passe vite. Le mois de juillet a été le plus froid depuis bien des années. Août commence plutôt bien.
Je suis retournée près de 20 ans en arrière en allant passer une nuit au phare de l'Île du pot avec Hélène. Y ai croisé ma passion de jadis. Il n'est reste rien , pas même une braise tiède.
Est-ce ça vieillir? Quelque part j'espérais rallumer une flamme dans ces yeux. Pas quelque chose de durable, mais au moins un souvenir. Rien. Hélène, observatrice impartiale me l'a bien répété: rien de rien, il ne reste rien.
Quelques jours plus tard, j'ai rencontrer l'autre passion de la même époque (!), à l'épicerie. Mais, là oui, il reste quelque chose, de la tendresse, un intérêt. Nous nous sommes quitté par un baiser sur le coin des lèvres.
Et de nouveau la même question: puis-je de nouveau tomber amoureuse? Je pense que oui mais pas d'un inconnu, une amitié qui glisserait vers plus . Amireux comme dans la chanson, la différence d'âge en moins.
Mais lequel de mes ex me plait encore... seul le dernier rencontré, mais il est bien marié. Et de qui dans mes amis... encore un ou l'autre, tous bien mariés. Je vais attendre qu'ils deviennent veufs. Mais je ne veux de mal à personne. Patience. Ça ne me pose aucun problème de toute façon actuellement je n'ai pas le temps!
Ce temps qui file. Il ne reste presque plus de jours avant la reprise des cours. Le travail prévu n'est qu'à peine commencé. Mais il reste encore le séjour de filles à l'Île aux Basques. L'amitié... ça, ça compte vraiment et ça ne passe pas. La paix sur le fleuve, les couleurs, les oiseaux, les rires, les livres, les repas pour contrer l'anorexie!