vendredi 27 mars 2009

Le temps file... les résolutions ne tiennent pas


Actuellement je suis fatiguée après chaque journée de travail et je colle devant la télé. Tout ce que je voulais éviter en passant la soixantaine. Mercredi j'ai éviter ça, pas vu la dernière des Invincibles, je me suis mise au lit à 20h30.
Ce soir... décadence: l'ordi sur les genoux et les yeux vissés sur Di Stasio . La chatte veut absolument monter sur mes genoux, je la repousse, pauvre minette. Aux pubs, je zappe. Tout ce que j'ai toujours détesté chez les autres. Comble, quand je serai prête à aller me coucher, je serai morte de faim. De la cuisine italienne... une purée de pomme de terre qui a l'air divine, du parmesan en masse, du lapin aux olives.
J'ai donné hier le cours sur les médias sociaux en expliquant aux étudiants le temps que ça prenait de tenir un blog. Parler en connaissance de cause, quand je ne suis pas capable d'écrire ici plus que 2 fois par mois, je vais sur face Book une fois sur un jamais, j'interviens sur twitter à la vitesse de l'escargot et sur Flickr... pas plus assidue. Il faut dire que quand j'embarque sur Flickr, je reste longtemps il y a vraiment tellement de belles choses.
Je me fais des programmes pour la retraite, bloguer tous les jours, mettre sur pied un groupe de lecture avec site web. Je rêve. Faut croire que la vie d'aujourd'hui ne me suffit plus. Ce n'est pas une bonne idée, il faut que je me recentre sur le présent. Bonne nuit.

dimanche 8 mars 2009

Le printmps s'en vient

Journée des femmes, soleil, printemps, dimanche de fin de semaine de lecture ... Tout pour plaire. Et pourtant tout aussi pour rager.
Selon l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican, la machine à laver aurait été le facteur le plus important de l'émancipation des femmes. N'importe quoi... et pour ajouter l'insulte à l'injure elle aurait été inventée par un théologien allemand en 1767. Je suis sûre que si une femme, à cette époque, avait eu accès à des études d'ingénieur et au crédit pour de la recherche et du développement ou même simplement à du temps pour réfléchir et créer, elle en aurait inventé une et bien meilleure!
J'ai été voir un film ce soir, sur l'exploitation d'une femme, Le silence de Lorna des frères Dardenne, prix du meilleur scénario à Canne cette année. Touchant. Éprouvant.
Et, à l'émission La libraire francophone, revue d'un livre Lune captive dans un oeil mort, thiller sur des vieux qui s'achètent une maison dans une «gated community» du midi. L'auteur parle des vieux avec un tel mépris -en entrevue, dans le livre je ne sais pas- que mes 61 ans en sont tout révoltés. Il va sans doute falloir que je m'y fasse à ce mépris des à peine moins vieux pour les vraiment vieux. Pascal Garnier, l'auteur, est né en 1949. Soixantenaire lui-aussi.
Étonnement puis tristesse d'avoir appris la mort d'un voisin, croisé quasiment quotidiennement depuis que j'habite ici, Claude Guertin, peintre et prof de droit, mort à 55 ans en jouant au squash. Je me sentais très vivante et surtout très privilégiée en jouant au tennis samedi soir.
Et que la neige fonde...