dimanche 21 juin 2009

la pluie...

L'été commence aujourd'hui. Mais il est comme l'âge, où est le «vrai»été? Est-ce celui de la météo, du calendrier scolaire ou celui des astres? Pour la météo on repassera. La dernière semaine du printemps fut superbe mais dès que le week-end pointe son nez: c'est nettement moins agréable. Je ne ferai pas comme d'autres vieux dire que c'était mieux dans mon jeune temps. D'abord parce que j'ai changé de continent et ensuite parce qu'en Belgique le soleil était rare.

Incontestablement, pour reprendre le thème central du blog, le temps passe. Radio-Canada coupe dans ses budgets et pousse bien des personnes vers la porte. Toutes ces voix qui m'ont accueillies au Québec disparaissent des ondes: Denise Faille... et tant d'autres. Ce matin Gilles Archambault en faisait une chronique sur le ton que j'aurais aimé prendre. Malheureusement ce clip n'est pas disponible sur le site de Radio-Canada. Mais, pour rester dans le thème radio, il n'y a pas que les retraites qui font mal, les émissions coupées faute de fond désolent aussi. Des amis perdus. Des talents laissés sur le bord de la route. Et cette impression d'impuissance face aux couperets des dollars, du temps, et d'un gouvernement inculte.

Heureusement, il y a de belles choses qui reviennent avec l'été comme la 3è édition de la Biennale du lin de Portneuf, toujours aussi belle, intelligente, inventive organisée par des gens simples, hyperperformants, sympathiques et doués pour recevoir les autres! Un des rêves de ma future vie d'artiste serait d'exposer au Vieux Presbytère ou au Moulin. Une idée à retenir: un vernissage au blanc pétillant, fraises et chocolat. Joyeux, santé et délicieux!

J'avais prévu un dimanche plein de matchs de tennis... ce sera du gymnase, du travail et du ménage.

dimanche 14 juin 2009

L'été



Un choc, le dernier message date de fin mars. Alors que je promettais d'écrire plus régulièrement.

Depuis, tant de choses. Mais surtout un certain bonheur. La vie de «vieille seule» qui s'installe. La retraite qui s'apprivoise, je commence à vivre les «derniers» machins: dernier cours de ceci, dernière collation des grades, dernière opération admission... non avant-dernière. Et aussi je commence à planifier des voyages, ma démarche d'artiste, m'occuper de maman.

Mais, je n'ai plus d'enfant dans la vingtaine, aujourd'hui Alexandre a eu 30 ans. C'est sans doute pourquoi j'ai choisi d'illustrer le mot par des jeunes oisons de Bernaches photographiés dans un parc de Bruxelles.

Par ailleurs je me sens plus jeune que jamais. Dur à gérer d'ailleurs ces fossés entre l'âge physique, l'âge mental et l'âge du calendrier. Lequel est le vrai? La publicité d'un élixir quelconque disait qu'on a l'âge de ses artères. Je me sens un âge x qui me fait sursauter quand je me vois vieille dans le miroir. Je me sens rejetée socialement quand je vois que personne ne m'écrit sur les sites de rencontre, 61 ans: une tare.

Hier, Thérèse a redéménagé à Québec. Le bonheur de la savoir amoureuse avec un gars bien, plus près de moi, dans une ville où elle se sent bien. Mais après une journée de déménagement... j'ai senti mon âge . Couchée à 20h30, endormie à 20h31, réveillée 11h plus tard. En superforme!